Correspondance René de Saint-Marceaux


Les 4 et 5 décembre 2024, les Amis de l'Ours se sont rendus à Reims pour l'exposition de la correspondance de René de Saint-Marceaux à la bibliothèque Carnegie.

Lucette Turbet, présidente de l'association René de Saint-Marceaux de Reims, les a gentiment accueillis pour une visite du cimetière Nord de Reims qui ressemble au Père Lachaise de Paris.

Dans ce lieu de mémoire, on peut admirer l'art funéraire. Quatre sépultures sont des oeuvres d'art de René de Saint-Marceaux : le gisant de l'abbé Miroy, la tombe de de son ancêtre Augustin Marie Guillaume Paul de Saint-Marceaux, le Chemin de la vie sur les parents de René et la stèle pour la famille David. Vous pouvez retrouver le détail de ces sépultures dans l'article sur celle des Saint-Marceaux à Cuy-Saint-Fiacre.


 

Lucette Turbet nous mène ensuite dans Reims devant le Cellier : palais d'art nouveau néo-rococo qui représente l'Union des maisons de Champagne durant l'exposition universelle de 1900. L'imposante porte d'entrée est symbolisée par la forme d'un bouchon de champagne, surmontée de cariatides et de panneaux de mosaïques.


 

 

L'incontournable statue de la Vigne trône au milieu du jardin intérieur de l'hôtel de ville de Reims. La Vigne représente une allégorie du travail du champagne.



 

 

Arrivés à la bibliothèque Carnegie, chef d'oeuvre de l'art déco, nous pénétrons dans l'exposition consacrée aux lettres manuscrites de René de Saint-Marceaux. Le buste d'Andrew Carnegie, magnat de la sidérurgie, d'origine écossaise, bienfaiteur dans la construction de bibliothèques, trône devant la façade symbolique unissant les Etats-Unis et Reims. 

 

Puis, nous entrons dans l'intimité du sculpteur René de Saint-Marceaux à travers sa correspondance, acquise par la bibliothèque Carnegie, suite à la vigilance de Martine Thering qui avait vu cette vente sur un site d'enchères en 2020, qui l'a signalée à l'association Saint-Marceaux. Trois thèmes structurent l'exposition : ses relations avec les artistes, sa correspondance intime avec Marguerite et sa démarche artistique.

Dès l'entré, un portrait de René de Saint-Marceaux nous accueille, portrait de Pascal Dagnan-Bouveret, il nous le montre jeune, habillé avec soin, ces ciseaux de graveur en main.

Le musée des Beaux-Arts de Reims a prêté des oeuvres dont Jean-Louis Forain, ami d'enfance de René, le plâtre de la tête de la Vigne, des terres cuites de Marguerite jeune et plus âgée, Jean Baugnies (fils de Marguerite et d'Eugène Baugnies), un plâtre de Marcelin Berthelot ( inventeur qui a déposé 1200 brevets)...

Les vitrines de ces oeuvres s'intercalent au milieu d'une riche correspondance. Nous avons été sensibles aux lettres adressées à Marguerite : " Mon adorée, Ma Neva Chérie " et surpris de déchiffrer l'écriture à l'encre violette et noire, horizontale et verticale sur le même courrier.

 

Nous tenons tout particulièrement à remercier Lucette Turbet pour son accueil, sa disponibilité, et sa passionnante présentation de l'exposition.

 

 

Nous terminons notre périple rémois par la visite du musée Saint-Rémi où d'exceptionnelles collections archéologiques et médiévales racontent l'histoire de Reims, dans l'ancienne abbaye de Saint-Rémi.